Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

l'hippie grizzli attitude

30 avril 2008

Oublier Ottawa

Départ pour Montréal dans quelques heures. Presque fini de débarasser l'appartement. Un road trip de 20 jours m'attend: Boston-NY-Philadelphie-Washington-Atlanta-Nouvelle Orleans-Memphis-Chicago-Toronto-Ottawa!!!

DSC03273

DSC03283

DSC03301

A bientôt

Publicité
Publicité
25 avril 2008

Dernières nuits à Ottawa

Le grand départ, c'est mercredi. Les exams sont quasiment terminés, encore un petit dernier mardi matin. On a commencé à débarrasser l'appartement, enlevé toutes les affiches, le rendant tout tristounet.

Soirée rock au Heart and Crown

Hier soir fut une des meilleures soirées du deuxième semestre. Le genre de soirée qui font chier quand elles arrivent à une semaine du départ parce que tu te dis, "hey merde, prquoi je me casse, c'est tellement cool ici". On devait retrouver les potes de droit (Delf, Ben, Elsa...) devant leur bâtiment à la fac à 21h après leur dernier partiel. Avant, je fais un petit détour par chez Marie pour prendre l'apéro. La honte, 2 verres de rhum et une biere et je suis presque pompete. Pathétique mais amusant. Le mieux c'est que de chez marie à la fac, j'avais ma bouteille de biere à la main, chose interdite au Canada. Pas le droit de picoler sur la voie publique. On a du croiser deux trois bagnoles de flics, mais ma discrétion les ont floutés! (Les flics font vmt chier, il faut dire, pour la question de l'alcool dans la rue). Donc, on retrouve les autres devant le bâtiment Fauteux. L'intérieur du bâtiment fait assez culte de la personnalité à l'égard du Grand Fauteux, des sacrifices ont régulièrement lieu devant son icône, des offrandes dominicales sont organisées... (pardon, private joke). Direction le fameux shawarma du début d'année (le shawarma mythique, cf les photos à droite). Puis on file au heart and crown. On compte pas y rester longtemps, projet d'aller en boîte (incroyable). Et là-bas, qui je retrouve? M. C.!!!! Un pote de première. Je savais qu'il était sur Ottawa, mais on s'était toujours loupé. 5 jours avant mon départ, je le croise enfin! Sinon, un groupe reprend des vieux tubes classiques genre Sweet home Alabama. On se déhanche comme des fous, c'est le fun total!

DSC03212

DSC03215


Musée des Civilisations
Aujourd'hui je suis enfin allé au musée des civilisations! LE musée à faire à Ottawa. Jamais pris le temps, mais quand même, je pouvais pas louper ça. En plus je devais accomplir une mission confiée par le père de mon frère. Et franchement pas déçu du tout! Au rez-de-chaussée, toute une exposition consacrée aux peuples autochtones. Puis à l'étage, des salles reconstituant l'histoire du Canada de façon interactive et ludique, vraiment cool. Un petit côté Disneyland même. Des Vikings jusqu'à l'exploitation pétrolifère de la côte Ouest, tout y passe. Ma salle préférée restant celle consacrée à la grande grève de Winnipeg en 1919, mouvement insurrectionnel quasi révolutionnaire en Amérique du Nord. J'ai pu réécouter solennellement l'Internationale et une autre chanson que j'avais déjà vaguement entendue, Solidarity forever. Sinon, le musée engage même des mecs déguisés comme au XIX° ou dans les années 30. Je vous dis, une sorte de Disneyland! Je me suis fait harponné par une fermière des années 30, qui me racontait que c'était pas facile ces temps ci avec la sécheresse et la crise, que je devrais continuer sur l'Ouest, j'aurais ptetre plus de chance.

DSC03219 DSC03230 DSC03227 DSC03223 DSC03224 DSC03233 DSC03234

Ce soir, une sorte de potluck d'adieu à la maison. Je dois encore boucler quelques trucs comme trouver une assurance pour les Etats-Unis et acheter mon billet de bus. Et ne pas oublier de réviser mon dernier exam.

18 avril 2008

Veille d'exam

Voilà les exams commencent et je suis bien dans la merde. Peu importe, adieu les A du premier semestre, l'important c'est de valider. Un petit site hallucinant qui m'occupe dans mes multiples pauses (merci Mel) :

http://www.akinator.com/aki_fr/index.html#

Sinon, le beau temps est revenu. Today, 22°. Et partir alors qu'on vient de quitter la neige, ça me fout les boules!!! Pour témoigner de ce temps estival... (on peut enfin resquatter notre balcon, le matin avec une tartine de nutella et une tasse de café, au soleil, de préférence en boxer pour satisfaire mon côté exhibo, un délice)

DSC03149



DSC03128

12 avril 2008

Last days in Ottawa

Hier fut ma dernière journée de cours. Pas vmt émouvant, pas le temps pour ça. Les examens c'est la semaine prochaine et pas fait grand chose. Je passe sur les dernieres soirées: la Beer Olympic Game Party de  samedi dernier, le heart and crown et la boite gay (^^) de jeudi... plein de photos sur facebook. Donc hier soir, le bureau international organisa un potluck d'adieu. J'ai revu une fille de mon iep que j'ai aperçue trois fois dans l'année. Beaucoup bouffé. Après le potluck, nous sommes partis à la fac de musique (merci marcos pour les codes). On y trouve une salle faite de plusieurs petits box avec des pianos ou autres instruments... Delphine ns a fait une petite démonstration de ses talents d'autodidacte en reprenant du yann tiersen. Deux petites videos pour illustrer ça:

Pour finir, ce soir une des dernieres soirées erasmus, puis une semaine d'exams qui va être assez atroce. Et un pti détour par Montréal dans une semaine!

4 avril 2008

The roof is on fire...

Ou presque. Vendredi soir dernier, on ne savait pas trop ce qu'on allait faire. Se mater Band's visit au Bytown, ou Run fat  boy run à l'Empire 7, ou plus simplement un petit dvd à l'appart... Alors qu'aucune décision n'était prise, crevant la dalle, je me fais cuire qques nuggets sur la poele. Delphine arrive dans la cuisine et me dit "ça pue le gaz"... Etrange, pas de gaz à l'appart ms effectivement une sale odeur...Elle va dans l'entrée, l'odeur est plus forte. Elle ouvre alors la porte d'entrée et là, plein de fumée dans la cage d'escalier...

Pour comprendre tout ça, il faut revenir un mois et demi en arrière. On vit dans une maison comprenant deux appartements, le premier etage étant occupé par nous et depuis octobre nous étions seuls. Mi-février, de nvx locataires arrivent. Des mecs de 30-40 ans, un gars et des jumeaux black. Le gars sera rebaptisé Denis, de par une ressemblance troublante avec Billy compagnon de route de Captain America dans Easy Rider. Au départ, on se dit "chouette des voisins, en plus on va tchatcher anglais avec eux, ce sera cool, bien qu'ils aient l'air fracassé. Dès le premier jour, ces chers voisins nous taxent environ 5 clopes. Soit. Puis rapidement on se rend compte que nos voisins sont plutôt des marginaux de la société. Tendance junkie. Bastons régulières, disputes répétitives... Et puis un passage de fou. On pourrait croire qu'ils vivent a 20. De temps en temps, on enjambe un gars dans les escaliers qui fait un trafic bizarre avec des pilules blanches... On croise des mecs atteints de myxomatose. Après avoir perdu des tshirts au lave linge commun, j'ai du rentrer dans leur appart pr récupérer mes fringues... jamais vu un aussi grand aquarium. Bref. Leur coloc part en couille et les jumeaux blacks sont virés. Il ne reste que Denis qui semble avoir qques pbls (notamment avec un gars qui a été cocufié par un des blacks). Et c'est justement ce mec, qui recherchant désespéremment le jumeau a tenté de foutre le feu à notre maison.

Revenons-en à Delphine qui ouvre la porte. Paniquée, persuadée que la maison va exploser, elle court et me fait "reno on se casse". On prend un autre escalier qui donne sur le côté de la maison, en courant comme des tarés chez Ben et Elsa. On prend le tel, merde quel numéro. Euh 112... Ben: mais vs êtes cons, vs avez jms vu de séries, le 911. Delphine, peu dans la nuance "there's fire at home!!!!". Avec un message comme ça, les pompiers ne vont pas faire dans la dantelle. Pendant ce temps, Ben et moi on retourne à l'appart récupérer les trucs importants (oui c'est con). Je prends un sac, et là toute ma nerditude s'exprime: j'y fous ordinateur, appareil photo, et tous mes cours et passeport. On ressort, à moitié suffoquant (un peu exagéré mais bon). Dehors trois camions de pompiers, deux voitures de flic. La class. Tout le quartier dehors. Des voisins cools ns proposent de ns héberger et de ns nourrir ce soir. Finalement pas grand chose, mais gros bordel. Ce con de junkie avait foutu le feu à une porte dans la cave avec du plastique. Aucun dégâts. Et maintenant, plus de voisins.

DSC02896

DSC02898DSC02902

DSC02905

Publicité
Publicité
27 mars 2008

All the young dudes, carry the news!!!

Deux semaines sans nouvelle, l’attente devait être insoutenable. Quelques news d’Ottawa où règne une sale atmosphère. Pas qu’on se soit mis sur la tronche. Mais l’atmosphère de la fin. L’envie de faire tous les trucs qu’on n’a pas pu faire durant l’année, pressé par un temps qui nous manque. Oui je vais en saoûler plus d’un, et en particulier une avec mes lamentations de fin de séjour. Pas vraiment envie de rentrer en France, beaucoup moins qu’en décembre (peut-être parce que je savais que je reviendrai au Canada en janvier). Alors voilà, on rentre dans notre dernier mois…

Easter eggs!

Tout  d’abord, on a eu droit à de mini vacances le  week-end dernier. Pas cours vendredi (on crucifie Jésus ce jour là) ni lundi (Pâques). J’avais au début l’ambition de partir à Toronto (enfreignant par là la règle “pas d’ambition, point de déception”). Et la déception fut là. Croulant sous les dossiers pour la fac, je me dis qu’il est préférable de partir plus modestement à Montréal. Seconde déception. Nous resterons finalement sur Ottawa. Mais on marque quand même le coup en fêtant dignement Pâques entre potes avec un potluck. Le potluck, terme inconnu en France (du moins par moi). Le principe du potluck, c’est chacun apporte un plat et on se fait une bouffe commune. Ok, seul le nom est original. Pour l’anecdote, le mot potluck vient de potlache, un rituel des groupes indiens du Canada (en gros, à la fin de la saison, le surplus de bouffe est distribué à l’ensemble de la tribu, ou qqch de le genre). J’ai même préparé pour l’occasion une petite tarte moutarde-tomate-mozz-jambon, pas dégueu (malgré la maudite pate feuilletée du Loblaws!!!). En tout cas, je me retrouve avec une tonne de chocolats à écouler en un moins. Je vais revenir méga fat…

A well-respected man

Après de vagues vélléités de quitter Grenoble pour l’iep de Lyon, je dois me charger de tous les trucs chiants de fins de séjour. Démarches administratives, envoyer (ou plutôt avoir la volonté d’envoyer) mon CV, lettres de motivation… pour trouver un job en juin-juillet (début juillet, faut pas abuser), se pencher plus précisément sur le voyage de mai rebaptisé “the Kerouac tribute-travel”, acheter ma place pour Leonard Cohen (mais hésitation, quand j’ai vu que REM passait la veille-non ju, si tu me laches pas, je ne te lacherai pas :D ). Hélas, à côté de cela, un truc me pourrit le vie: l’Université. Non Ben, je n’invente pas mon travail. D’ici le 20 avril, je dois faire: un dossier sur la Turquie (presque pas fait), un dossier sur les beatniks (pas fait), une fiche lecture (pas fait, pas lu), des travaux maison sur Marx, en sociologie de la santé (pas faaaaaaits), sans oublier les révisions de partiels!!!! Oh oui, j’aime ma vie.

14 mars 2008

You know I'll stick by you for the rest of my life

En cette période dépressive de fin d'année, il ne faut pas oublier que plein de choses me manquent en France. Dédicace à Pedro. La guy love et la dodgeball team n'attendent qu'à se reformer, peut-être sous le soleil corse.

Sinon, je pense mettre d'autres videos (pourries) de NY sur dailymotion, pour les trouver tapez sattouf en recherche sur le site. Je pense pas les foutre sur le blog. Dernière brève info, juno est un superbe film, avec une B.O. grandiose.

10 mars 2008

Un mois, deux semaines, six jours

La fin de l'année approche à grands pas. Assez flippant. Mais bientôt, comme dirait la chanson, les états d'âme d'Eric seront comme les Etats d'Amérique. Bref. En tout cas, depuis une semaine, on enchaine snow storm sur snow storm. Une petite video débile faite mercredi dernier, depuis, c'est pire.


le Beausoleil district sour la neige
envoyé par r_sattouf

Pour ceux qui étaient en 2006 sur les pavés grenoblois à faire vaciller le pouvoir chiraco-villepiniste, voici une figure qui ne devrait pas vous être étrangère. Il est élu étudiant à l'université d'Ottawa depuis un an.

DSC02772

 

5 mars 2008

Canadian way of life

Difficile retour de vacances. D'ailleurs, théoriquement, la semaine passée n'était pas considérée comme des vacances. Sur le calendrier de l'université, il est inscrit "16-24 février: semaine d'études" et non pas "16-24 février: semaine new-yorkaise qui déchire". En gros, je suis revenu avec une tonne de travail en retard. Résultat, cette semaine, je n'ai fait que travailler, sorti aucun soir.

week-end festif et culturel

Vendredi dernier, pour récompenser ces jours de dur labeur, nous sommes allés chez des potes d'échange. Soirée bien sympa, suffisamment alcoolisée. Si l'on fait exception du crack et de la coke qui circulaient, nous sommes restés dans une certaine sobriété. Merci au seul taxi outaouais qui roulait à 3 heures du matin et qui a pu nous éviter la neige et le froid sur le chemin du retour. Samedi, prise de conscience. Ottawa est réputé pour ses musées. Sur les quatre importants (de civilisation, de la guerre, des beaux-arts, d'histoire naturelle), je n'en ai fait qu'un seul! Honte à moi!!! Seul, porté par mon élan new-yorkais, je décide d'aller au musée des beaux-arts. Mais tout paraît décevant après le Moma, le Met... Et des trucs assez atroces, comme ce nouveau-né plein de sang de 4 mètres de longueur. Après cet après-midi culturel, une soirée gastronomique. Nombreux potes français ont reçu leurs familles pendant les vacances, apportant avec eux saucissons, jambon, fromage et pinard. Une bonne petite soirée franchouillarde, ça fait du bien. En plus nous avions, pour une fois, un Canadien pure souche avec nous, qui a découvert la bouffe qui pue, pas pasteurisée ni aseptisée! Ben a, par contre, un peu trop abusé du vin rouge. Après avoir chanté comme un fou Machistador et enchaîné sur Anaïs, il s'écroula comme une masse sur notre canap.


DSC02782


Neige et ordinateur magique

Comme chantait Gilles Vignault, poète québécois, "mon pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver". Oui le Canada n'est pas un pays, mais un putain d'hiver qui ne se termine pas. Lundi, miracle, il fait 8°. Une chose incroyable que je n'ai plus vue depuis octobre: de la pluie!!!! Et puis mardi soir. Alors que Marcos, Delf et moi regardons world trade center (une belle daube par ailleurs), une tempête de neige s'abat sur la ville. Marquitos, prisonnier, est obligé de dormir à la maison. Le lendemain, du blanc de partout... Quelques photos d'une balade en ville cet aprem avec Delf...

DSC02790

DSC02798


DSC02802DSC02803



Pour finir, un petit peu de politique. Tout d'abord je suis émerveillé devant l'ordinateur de Raul Reyes, le numéro 2 des Farc, qui vient d'être abattu par l'armée colombienne. Cet ordi est magique. Dedans, on apprend que Chavez finançait généreusement le mouvement, que les Farc sont sur le point d'avoir des armes non-conventionnelles, que l'Equateur "collaborait" volontairement avec la guerilla marxiste... Bref, une vraie boîte magique. J'aimerais aussi savoir s'ils ont trouvé mon dossier sur le mouvement beatnik que je dois rendre très prochainement ainsi que mon travail sur l'AKP en Turquie. Enfin un petit mot sur les municipales. Je suis déçu. Un sondage paru dans la tripute affirme que Vincent perdrait avec 49%. Ecart mince, me direz-vous. On y croit tous! Momo, la lutte n'est pas perdue!

22 février 2008

I remember you well in the Chelsea Hotel

New-York, la ville que je rêvais de visiter depuis ma plus jeune enfance, à l’époque où je cherchais les tortues Ninjas dans les égoûts du parc Giron, et où Vigo des Carpathes me terrifiait. C’est fait. Pendant une semaine, j’étais dans la ville de Leonardo, Donatello, Raphaello… Et franchement, NY, c’est la folie. La folie au sens propre. Des dingues de partout, tu te promènes de nuit en plein centre de Manhattan et tu tombes sur une vieille black de cinquante ans avec une sucette à la bouche en train de rire comme une dégénérée. C’est ça NY, des dingues de partout, de la vitesse, du bruit. Une tour de Babel. Et l’impression d’être au centre du monde. NY, certainement la ville que l’on connait le plus sans jamais y être allé. Et quelle expérience de confronter nos représentations à la réalité!

intro

Vendredi-Samedi: entre chaos et ébahissement

Notre départ, comme d’habitude, fut marqué par un certain chaos. Jusqu’à jeudi soir, nous n’avions nulle part où dormir. Par miracle Marcos et Pierre trouvèrent une auberge bon marché à Chelsea, au coeur de Manhattan. Le lendemain nous prîmes tous le bus. Un peu bordélique. C’est le début des vacances, plein de monde, et nous devons alors attendre pendant 2h30 avant d’avoir un bus pour Montréal. Arrivés à Montréal, on se dirige tous vers la porte indiquant New-York. Vérification de passeport. Et là, c’est le drame. Delphine a oublié le sien à Ottawa. Première séparation, prématurée. Pierre et moi embarquons pour NY, tandis que Marcos se dévoue pour raccompagner Delphine à Ottawa et refaire le trajet le lendemain.

Vers les 9h du matin, nous apercevons à travers les vitres du bus l’île de Manhattan (surtout Pierre, moi je dors). On y est. Et là, un sourire fixe, une bouche légèrement entre ouverte, un visage ébahi. Voilà notre gueule pendant toute la première journée. J’oubliais, la tête toujours penchée vers l’arrière pour admirer la hauteur des gratte-ciels. Pendant cette journée, on s’est baladé, guidé par nos envies, dans New-York, sans plan ni metro (quelle erreur!!!). En vrac, on a vu Wall Street et Ground Zero (saisissant) dans le financial district, on a aperçu la statue de la liberté, vu le Rockfeller Center (les salauds ont viré la fresque de Diego Rivera), le Chrysler Building, le Flatiron Building, la gare centrale. On est passé à la Public Library où le rouleau original de Sur la route de Kerouac était exposé (instant émotion). Baladé dans Tribeca et Soho, ce dernier étant vraiment le quartier friqué de NY. Le soir, petite balade sur Time Square.


ground_zeroflatriontime_squarewall_street

Ground Zero, Flatiron Building, Time Square, Wall Street


Dimanche, cosmopolite et intellectuel

Dimanche, première journée où nous sommes tous réunis après le départ échec de Delphine. Le matin, nous décidons d’aller sur Harlem pour assister à une messe Gospel. L’église choisie n’est pas très belle, mais davantage “authentique” avec très peu de touristes. On devait peut-être être une dizaine de blancs au total à assister à l’office. Moins que du gospel, il s’agissait davantage de jazz avec des cuivres qui balançaient un rythme de fou. Une des rares fois où je ne me suis pas emmerdé à l’église. Après la messe, nous filons à Chinatown. On y fête encore le nouvel an avec défilé etc… Pour y aller, on traverse la Little Italy qui a perdu de son prestige, et dont l’espace est rongé par un quartier chinois en pleine expansion. Après avoir bouffé dans un excellent chinois, on se rend à Greenwich village. LE quartier. Greenwich, le quartier des beatniks, de Bob Dylan, de toute la contre-culture new-yorkaise. Greenwich n’est plus depuis les années 1970, mais le “Village” reste un lieu mythique. Point de gratte-ciels, uniquement des petites maisons, avec plein de bars. Charmant. Le soir, nous nous rendons dans un pub irlandais dans lequel Marcos participe à un open mic. A sa fermeture, nous allons dans un autre pub, à l’autre bout de Manhattan. L’occasion pour moi de héler un fameux taxi jaune version Carrie Bradshaw (désolé).

chinatownflics_china


italy


Lundi et Mardi, la fatigue se pointe

Un point que j’avais oublié de préciser. Je suis un psychopathe des visites. Je le dois sûrement à ma mère (Auré et Nico, si vous lisez cela, rappelez-vous Paris). Cela se traduit notamment par un levé à 8h-8h30 tous les matins et un pas soutenu jusqu’aux bouches de métro. Lundi matin, nous commençons par visiter le musée Guggenheim, magnifique architecture et très bonne collection. Mais l’aprem fut un échec. On prend le métro direction le sud de Manhattan, pour prendre la navette nous conduisant à la statue et à Ellis Island. Too late. Plus de navette pour Ellis, simplement le statue. Pas grave. Nous reprenons le métro pour faire le chemin inverse et nous rendre à l’ONU. “Les visites sont interdites ce lundi”. Abattus, fatigués, on commence à saturer. “Marche ou dors” pourrait être notre devise. Finalement on erre dans la ville et le soir nous retrouvons un mec d’hospitality club qui nous conseille un bar à jazz sur Greenwich, le Fat Cat. Effectivement, le beat est bon. 
Mardi fut plus rempli mais véritablement éprouvant. De 10h à 16h, nous avons consacré notre temps à la visite du Metropolitan Museum, le Met. Le Met c’est un peu le Louvre ou le British Museum américain. Une collection de fou. Un bâtiment magnifique. Obligé de sélectionner, je me concentre sur le XIX°-XX° et sur les arts premiers. Mais ça reste un peu la foire aux tableaux. Trop, trop, trop de peintures. Trop de salles. Trop dispersé. Après le musée, notre cerveau étant en mode pause, on se promène alors dans Central Park. Puis Pierre et moi poursuivons la balade sur la Cinquième Avenue, les Champs-Elysées new-yorkais. On finit tout ça par la visite de l’Empire State Building, et une magnifique vue sur NY by night. Le soir fut marqué par un imbroglio de fou qui serait trop long à expliquer.

central

DSC02585DSC02591

DSC02608

NY_bynight


Mercredi et Jeudi, en mode “visite”

Après le Met, on s’attaque mercredi matin au Museum of Modern Art, le Moma. Oui, nous sommes des tarés. Mais là, les jeunes, c’est pas de la merde. Le Moma, c’est du lourd, du gros, du bon. C’est du Picasso en veux-tu, en voilà. Du Chagall, Cézanne, Matisse, Pollock, Warhol, Van Gogh, Rothko, Jasper Johns… On se fout pas de notre gueule dans ce musée. Et surtout il n’y a pas une saturation de toiles comme au Met. Après le Moma, on file à L’ONU, visite des bâtiments. Impressionnant par la charge historique. Sinon c’est assez moche. À 18h petite bouffe sur Chinatown et pâtisserie dans un vieux bistrot italien. Puis balade sur Time Square le soir (vu un magasin géant consacré uniquement aux m&m’s, un toys r us avec une grande roue à l’intérieur).
Jeudi, dernière journée. Du classique pour finir. Direction Liberty Island. Balade autour de la statue, suivie d’une visite d’Ellis Island, lieu où arrivaient tous les migrants. Vers les 17h, on décide de tous se séparer pour faire du shopping. Comme d’habitude ça me lourde rapidement. Je ne sais pas quoi acheter et finalement j’achète rien. Mais je n’avais pas envie de revenir sans rien. Justement, je me promenais sur Broadway. Un vieux chinois vendait des T-shirts “I love NY”. Cliché mais chouette, me suis-je dit. Puis pas cher. 5$ les deux, il me semble. Pas certain. Mais je ne sais pas pourquoi. Pas envie de dépenser à nouveau. Et je me suis retrouvé un instant véritablement seul. Personne ne me regardait et le chinois était loin. Je saisis alors mon T-shirt taille S, le fourre dans ma poche et pars en courant. Avec mon béret et ma veste noire, je me suis transformé le temps d’une course en Oliver Twist. Et c’était vraiment le fun!!!

ONU

manhattanDSC02745


statue

Pour finir ce méga long post, une petite pensée pour le guide du routard qui nous a bien aidés, aux Starbucks qui nous ont aidés à tenir en nous pillant aussi, et à l’auberge qu’on a niquée de quelques nuits. Des regrets: pas vu le couché de soleil sur Manhattan du pont de Brooklyn, pas vu Brooklyn ni le Bronx. Pas eu le temps pour le musée d’histoire naturelle. Et oublié la plaque en l’honneur de Lennon. Pas grave. Début mai, I’ll be back.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
l'hippie grizzli attitude
Publicité
l'hippie grizzli attitude
Derniers commentaires
Publicité